Banco Ambrosiano | |
Création | et |
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Disparition | |
Fondateurs | Giuseppe Tovini |
Forme juridique | Société par actions de droit italien |
Siège social | Milan |
Président | Roberto Calvi (- |
Activité | Service financier |
Produits | Banque de détail |
Société mère | Institut pour les œuvres de religion |
Société suivante | Nuovo Banco Ambrosiano (en) |
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Banco Ambrosiano est une ancienne banque italienne qui a fait l'objet d'une des plus retentissantes faillites de l'après-guerre en 1982[1], suscitant ainsi l'un des plus gros scandales impliquant la mafia et la banque du Vatican, son premier actionnaire, qui ouvrira la voie à l'opération mani pulite dans les années 1990. Roberto Calvi, membre de la loge Propaganda Due (P2) et directeur de la Banque Ambrosiano, a été retrouvé pendu sous un pont à Londres le . En 2006, le procès concernant l'affaire Calvi continuait, impliquant notamment Licio Gelli, le grand-maître de P2, arrêté après 3 mois de cavale à Cannes en 1998[2].
La mort du pape Jean-Paul Ier en 1978 a parfois été liée au scandale Ambrosiano, donnant ainsi le scénario d'une partie du Parrain III[réf. nécessaire][3]. La banque Ambrosiano a en effet été accusée de transférer secrètement des fonds au syndicat polonais Solidarnosc et aux Contras du Nicaragua, soutenus par Washington contre le régime sandiniste. Cette ambiance mêlant églises, politique internationale et corruption est aussi évoquée dans le roman de Vladimir Volkoff, L’Hôte du pape[4].